Les nombrils de Vénus
"salade des murailles"
Umbilicus rupestris, Umbilicus pendulinus
appelés aussi Cotylet, Cymballion, Cotylédon, Gobelet, Coucoumelle, Oreille-d'abbé
Famille des crassulacées comme la joubarbe ou les sedums
| Plante vivace, rustique au gel, mesurant une vingtaine de centimètres au feuillage charnu Le pétiole est presque centré sur la feuille et forme une cuvette ressemblant à un ombilic d'où nombril |
On la rencontre en montagne jusqu'à 800 mètres
Les nombrils de Vénus poussent dans les endroits les plus humides, qui ne voient jamais le soleil, souvent accrochés à des falaises ou rochers verticaux, entre les roches, dans peu de terre mais drainante. | |
| En forme de mini coupelle, la plante, pour se nourrir, recueille la rosée de la nuit qui s'écoule en son centre le long de la tige creuse |
Au jardin, utilisation en rocaille ou pour habiller un mur ou encore un toit végétalisé à l'ombre | |
| En boutons actuellement, ils fleuriront de Mai à Août image internet Les fruits après sont verts |
Les nombrils de vénus sont donc comestibles, aussi bien les pieds que les feuilles et sont utilisés
en cuisine pour leur propriété aromatique
Leur saveur est particulière, à peine acidulée et la texture un peu gélatineuse
Ils se consomment en salade quasiment toute l'année sauf en été quand la plante est épuisée par
sa floraison et par la chaleur ou le manque d'eau.
Pour les cueillir (on aura quelque retenue à les cueillir dans les Bouches du Rhône car trop rares, là bas)
on peut de la pointe du couteau couper délicatement les pieds sans abimer la racine.
La plante est fragile, il faut la manipuler avec précaution
Autre façon de déguster les nombrils de Vénus : déposer sur les coupelles des petites cuillères
de préparations salées : houmous, tapenade, confit de tomate, caviar d'aubergines
.
Phytothérapie L’utilisation la plus fréquente de ce végétal se trouve, toutefois, en phytothérapie. Le nombril de Vénus y est reconnu pour ses bienfaits émollients, détersifs et résolutifs. Riche en fer, en sels minéraux, en triméthylamine et en tanin, les spécialistes l’indiquent dans le traitement des furoncles, des plaies, des hémorroïdes ainsi que des ulcères. Dans la plupart des cas, l’on se sert de ses feuilles pour frictionner les parties douloureuses Sur les plaies, elles s’avèrent particulièrement efficaces pour accélérer la cicatrisation |
Photos du 30 mars, commune de Cantaron (06)
Article établi suivant diverses sources...
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